Il propose la création d’un fonds « assurance indemnisation des Français spoliés ».
Aïe, pas de chance, ça ne concerne pas les Français de France, spoliés par le fisc (qui oublie l'article 14 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen) et l'URSSAF (qui oublie le décret de 2001 qui instaure la fin du monopole de la Sécurité sociale). Cela ne concerne que les Français de l'étranger, spoliés "lors de conflits ou de catastrophes naturelles survenus dans le pays d’accueil".
30.3.07
Bayrou drague les expatrié(e)s
Et voyez comme il est malin : il leur propose de cotiser au Trou commun en adhérant au régime de sécurité sociale franchouillard. Une expatriée spammée par l'extrême-centriste mou en parle ici : lettre à mes compatriotes expatriés.
Si on pouvait obliger le monde entier à cotiser à la sinistre SS en trouvant des gogos à droite et à gauche, cela pourrait prolonger sa vie quelque temps avant la chute finale. Gogos de tous les pays, mettez la mainau Trou à la poche ! Reste à savoir si les expatriés sont en faveur de l'acharnement thérapeutique pour cette vieille dame indigne...
Quand on pense que le libéral presque libertarien Edouard Fillias a quitté à grand bruit la Sécu (et il a eu raison)... François Bayrou va-t-il persuader son nouvel allié de rentrer au bercail ? (rappel : bercail désigne étymologiquement un troupeau de moutons).
Si on pouvait obliger le monde entier à cotiser à la sinistre SS en trouvant des gogos à droite et à gauche, cela pourrait prolonger sa vie quelque temps avant la chute finale. Gogos de tous les pays, mettez la main
Quand on pense que le libéral presque libertarien Edouard Fillias a quitté à grand bruit la Sécu (et il a eu raison)... François Bayrou va-t-il persuader son nouvel allié de rentrer au bercail ? (rappel : bercail désigne étymologiquement un troupeau de moutons).
29.3.07
Petite colle
J'ai récemment consulté, pour la première fois de ma vie, un médecin spécialiste non conventionné. J'ai payé la consultation 50 euros, et je ne le regrette pas (je connais des spécialistes conventionnés, excellents bien sûr, qui font payer la consultation jusqu'à 120 euros).
De telles consultations non conventionnées sont remboursées par la SS au tarif d'autorité. Essayez de deviner combien elle m'a remboursé...
De telles consultations non conventionnées sont remboursées par la SS au tarif d'autorité. Essayez de deviner combien elle m'a remboursé...
28.3.07
Collectivisme ordinaire en Soviétie française
Quand on regarde d'un peu plus près les informations, il y a tellement à dire qu'on ne sait plus de quoi parler ! Alors je prends au hasard une information proprement stupéfiante, qui montre la nature du régime collectiviste soviétoïde dans lequel nous vivons : l'intérim interdit pour remplacer les grévistes. J'avoue, dans mon ignorance juridique, que je ne sais pas s'il faut parler de "justice de classe", ou de législation stupide, ou des deux... Si l'intérim est interdit pour remplacer un gréviste, cela signifie-t-il qu'un employé est propriétaire à vie du poste qu'il a dans l'entreprise ?
A propos de justice, je comprends mieux, à la lecture du dernier billet de Gontrand Cherrier, pourquoi aucun des libérés sociaux n'est parvenu encore au stade européen. C'est parce que semble-t-il il est souvent plus approprié de profiter des vices de procédure.
A propos de justice, je comprends mieux, à la lecture du dernier billet de Gontrand Cherrier, pourquoi aucun des libérés sociaux n'est parvenu encore au stade européen. C'est parce que semble-t-il il est souvent plus approprié de profiter des vices de procédure.
27.3.07
Société Nationale des Trains en Retard
Entendu ce matin sur France-Inter, entre deux chroniques gauchistes : des voyageurs de la ligne de train le Havre-Paris tiennent un blog dans lequel ils relatent tout ce que la SNCF leur fait subir. La SNCF s'en fiche, sauf quand on détourne son logo.

(image trouvée sur http://xmo.blogs.com/train_train_quotidien/corailretard-tm.jpg)

(image trouvée sur http://xmo.blogs.com/train_train_quotidien/corailretard-tm.jpg)
26.3.07
Portrait d’un combattant de la liberté
Cet indépendant a quitté en 2004 le système d’extorsion de fonds franco-français appelé (on ne sait pas bien pourquoi) « sécurité sociale », pour s’assurer chez Amariz. Il est encore à la CNAVPL (Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse des Professions Libérales) pour le régime de retraite de base, mais s’est débarrassé de sa retraite complémentaire pour prendre un contrat retraite en capitalisation.
Depuis sa radiation de la RAM, il a plusieurs procédures en cours devant le TASS (Tribunal des Affaires de SS), la Cour d'Appel et la Cour de Cassation. Ses arguments portent notamment sur le statut des URSSAF (un monstre juridique à la française) ainsi que l'illégalité du système de recouvrement pour non respect des règles de base du traité européen.
Les tribunaux rejettent ses demandes en prétendant que les directives européennes ne s'appliquent pas aux assurances comprises dans un régime légal de sécurité sociale (ce que nous démentons, car en France il n’y a pas de régimes légaux, que des régimes professionnels, voir aussi régime légal, encore et toujours). La Cour d’Appel n’a même pas examiné ses arguments et a répondu par un copier-coller d’un jugement précédent.
Il va donc se pourvoir en cassation et cherche actuellement un avocat qui connaisse ce dossier et surtout qui ait la volonté de s'y investir et de se battre.
Son cheminement est évidemment à un stade beaucoup plus avancé que celui que nous suivons, nous autres salariés, qui nous contentons de harceler nos DRH à coup de lettres revendicatives.
Il faut préciser que le combat qu’il mène, comme celui que mènent ceux qui sont dans la même situation, est un combat individuel, où l’on est quasiment seul. Si vous voulez devenir un assisté dans ce pays, vous trouverez des tas d’associations (subventionnées), de syndicats (subventionnés), de partis politiques (subventionnés) qui vous viendront en aide, tant le fait de vivre aux crochets des autres au moyen des « droits à » est naturel dans cette France où l’égoïsme collectiviste est un sport national. Mais quand, pour faire valoir vos droits légitimes, vous devez affronter, outre l’opprobre de la plupart des gens, des organismes prédateurs, soutenus par une justice de classe, vous vous retrouvez bien seul…
Depuis sa radiation de la RAM, il a plusieurs procédures en cours devant le TASS (Tribunal des Affaires de SS), la Cour d'Appel et la Cour de Cassation. Ses arguments portent notamment sur le statut des URSSAF (un monstre juridique à la française) ainsi que l'illégalité du système de recouvrement pour non respect des règles de base du traité européen.
Les tribunaux rejettent ses demandes en prétendant que les directives européennes ne s'appliquent pas aux assurances comprises dans un régime légal de sécurité sociale (ce que nous démentons, car en France il n’y a pas de régimes légaux, que des régimes professionnels, voir aussi régime légal, encore et toujours). La Cour d’Appel n’a même pas examiné ses arguments et a répondu par un copier-coller d’un jugement précédent.
Il va donc se pourvoir en cassation et cherche actuellement un avocat qui connaisse ce dossier et surtout qui ait la volonté de s'y investir et de se battre.
Son cheminement est évidemment à un stade beaucoup plus avancé que celui que nous suivons, nous autres salariés, qui nous contentons de harceler nos DRH à coup de lettres revendicatives.
Il faut préciser que le combat qu’il mène, comme celui que mènent ceux qui sont dans la même situation, est un combat individuel, où l’on est quasiment seul. Si vous voulez devenir un assisté dans ce pays, vous trouverez des tas d’associations (subventionnées), de syndicats (subventionnés), de partis politiques (subventionnés) qui vous viendront en aide, tant le fait de vivre aux crochets des autres au moyen des « droits à » est naturel dans cette France où l’égoïsme collectiviste est un sport national. Mais quand, pour faire valoir vos droits légitimes, vous devez affronter, outre l’opprobre de la plupart des gens, des organismes prédateurs, soutenus par une justice de classe, vous vous retrouvez bien seul…
25.3.07
Ségolène a raison...
...d'exiger que chaque Français ait son drapeau tricolore à la maison !
Je montre l'exemple, voici le mien :

C'est bien un drapeau tricolore : bleu marine, bleu ciel, blanc. Il est censé être le drapeau du capitalisme (mais il est encore à la recherche d'une reconnaissance). Je l'arborerais volontiers chaque jour plutôt qu'un seul jour dans l'année.
Et non, ignorants que vous êtes, la statue n'est pas celle de Jeanne d'Arc !
Je montre l'exemple, voici le mien :

C'est bien un drapeau tricolore : bleu marine, bleu ciel, blanc. Il est censé être le drapeau du capitalisme (mais il est encore à la recherche d'une reconnaissance). Je l'arborerais volontiers chaque jour plutôt qu'un seul jour dans l'année.
Et non, ignorants que vous êtes, la statue n'est pas celle de Jeanne d'Arc !
24.3.07
Non à Sarkozy, l'ultraétatiste !
Non seulement il n'a pas répondu à ma question sur la fin du monopole de la SS, mais il est lui aussi, comme Ségogolène, pour la création d'une cinquième branche ! Et ne dites pas qu'il court après Ségolène, Xavier Bertrand en parlait bien avant elle.
Ceux qui avaient encore des illusions sur la "rupture" ou sur la position de Sarkozy quant au modèle "social" français sont à présent éclairés. Il n'y a aucune différence entre les candidats de droite, de gauche, et du milieu. Seule certitude : quel(le) que soit l'élu(e) du mois de mai, vos cotisations sociales ne baisseront pas, au contraire ! Qui dit nouvelle branche, dit forcément nouvelles cotisations (retraités, on va encore vous piquer des sous pour arroser cette cinquième branche aussi stérile que les autres).
Les assureurs sont hostiles à cette invention collectiviste. Ils affirment que "la dépendance est aujourd'hui un risque assurable" (et en effet il existe déjà des assurances dépendance privées). Ils ont perdu d'avance. La santé aussi est assurable, cela n'empêche pas qu'elle soit devenue un prétexte à spoliation, comme le reste. La classe dirigeante politico-syndicale ne renoncera pas aux avantages que lui offre la loi du plus fort. La sinistre SS ne se sabordera pas : elle coulera sous son propre poids plutôt que de tolérer le moindre changement.
Ceux qui avaient encore des illusions sur la "rupture" ou sur la position de Sarkozy quant au modèle "social" français sont à présent éclairés. Il n'y a aucune différence entre les candidats de droite, de gauche, et du milieu. Seule certitude : quel(le) que soit l'élu(e) du mois de mai, vos cotisations sociales ne baisseront pas, au contraire ! Qui dit nouvelle branche, dit forcément nouvelles cotisations (retraités, on va encore vous piquer des sous pour arroser cette cinquième branche aussi stérile que les autres).
Les assureurs sont hostiles à cette invention collectiviste. Ils affirment que "la dépendance est aujourd'hui un risque assurable" (et en effet il existe déjà des assurances dépendance privées). Ils ont perdu d'avance. La santé aussi est assurable, cela n'empêche pas qu'elle soit devenue un prétexte à spoliation, comme le reste. La classe dirigeante politico-syndicale ne renoncera pas aux avantages que lui offre la loi du plus fort. La sinistre SS ne se sabordera pas : elle coulera sous son propre poids plutôt que de tolérer le moindre changement.
23.3.07
Le milieu avec Bayrou !
Je me délecte déjà du prochain gag de la BAF : le milieu avec Bayrou. Tout à fait approprié, puisque le milieu c'est la même chose que le centre, n'est-ce pas ?
J'en profite pour lancer un appel au(x) technicien(s) de la BAF (ou à tout autre informaticien habitué à bidouiller les vidéos) pour réaliser une idée de détournement. Il s'agit seulement de détourner la célèbre vidéo de la pub 1984 de MAC (elle-même déjà détournée par Hillary Clinton récemment) qui se trouve ici : Apple 1984.
A la place du discours de Big Brother, il conviendrait de mettre des extraits de discours d'hommes ou femmes politiques français (de préférence ceux des candidats actuels, avec un peu de Mitterrand des années 80 pour bien faisander le truc).
Et à la fin de la vidéo, il faudrait afficher le texte suivant, à la place du texte original :
J'en profite pour lancer un appel au(x) technicien(s) de la BAF (ou à tout autre informaticien habitué à bidouiller les vidéos) pour réaliser une idée de détournement. Il s'agit seulement de détourner la célèbre vidéo de la pub 1984 de MAC (elle-même déjà détournée par Hillary Clinton récemment) qui se trouve ici : Apple 1984.
A la place du discours de Big Brother, il conviendrait de mettre des extraits de discours d'hommes ou femmes politiques français (de préférence ceux des candidats actuels, avec un peu de Mitterrand des années 80 pour bien faisander le truc).
Et à la fin de la vidéo, il faudrait afficher le texte suivant, à la place du texte original :
"Présidentielles 2007Je fais don de tous mes droits d'auteur (virtuels) à celui qui réalisera cette idée !
12 candidats
Aucun candidat libéral
Rien n'a changé depuis 1984
Choisissez votre esclavage."
12 candidats : 12 raisons de ne pas aller voter
Vous avez échappé à un post "libérez Claude Duviau" qui me démangeait... Après tout, pourquoi la gauche (Bayrou compris) serait-elle seule à soutenir les criminels, du genre de Cesare Battisti ? (Claude Duviau est cet agriculteur qui a tué deux inspecteurs du travail en 2004 et a été condamné à 30 ans de prison - son avocat aurait dû plaider l'erreur technique, "c'est une bavure dans la lutte antiparasitaire que mènent les paysans depuis toujours", "il a pris le mauvais pulvérisateur dans la remise" - bon, j'arrête là mes plaisanteries de mauvais goût, l'humour noir a des limites, qui sont celles de la décence, même si on peut comprendre l'exaspération, on ne peut excuser le geste, et un libéral, à la différence des gauchistes, se refuse à l'apologie du crime)...
L'événement de la semaine en Franchouillie soviétique est qu'il y aura 12 apôtres candidats au poste de gérant de cette taule nauséabonde qu'on appelle l'Etat français, dont la capitale n'est plus Vichy depuis longtemps, mais Par-ici-les-pépètes-Elysée-moi sur Seine.
Faut croire que la place est enviable : payé à ne rien faire, juste à lire les discours que de zélés scribes écrivent pour vous, voyager un peu partout pour serrer les pinces des autres esclavagistes, visiter la France profonde, épingler sur la poitrine des gogos les hochets rutilants de la République, faire tous les sales coups dans l'impunité la plus totale. Surtout, ne pas prendre de décisions (ou en se ménageant soigneusement des fusibles et des lampistes) ; préserver le statu quo, s'en remettre à ses ministres pour les détails, ministres qui eux-mêmes s'en remettront à leur dircab, qui lui-même s'en remettra à ses troupes énarchiques, etc. On n'est pas là pour faire des vagues, mais pour profiter de la connerie des veaux-électeurs en faisant semblant d'être utile. On peut tenir des années comme ça, demandez à l'actuel titulaire.
Les Français auront donc à élire le meilleur président antilibéral, avec de plus cette année un grand choix de gauchistes, gracieusement parrainés par de généreux parrains locaux. De la même façon que, selon certains, “il est immoral de laisser les pigeons garder leur argent”, il serait dommage de proposer à l'électeur des candidats libéraux qui seraient fichus de lui rendre son pouvoir en diminuant l'emprise qu'ils ont sur eux.
Amusons-nous en attendant la mort (de nos libertés) avec ce petit jeu de massacre politique : vous devez associer chaque candidat à une description. Certaines sont faciles, d'autres moins.
Les candidats:
1) François Bayrou (UDF)
2) José Bové (Altermondialiste)
3) Marie-George Buffet (PCF)
4) Olivier Besancenot (LCR)
5) Arlette Laguiller (LO)
6) Jean-Marie Le Pen (FN)
7) Frédéric Nihous (CPNT)
8) Ségolène Royal (PS)
9) Nicolas Sarkozy (UMP)
10) Gérard Schivardi (PT)
11) Philippe de Villiers (MPF)
12) Dominique Voynet (Verts)
Les descriptions :
A) la poinçonneuse des Lilas, ou la pétroleuse en retraite
B) l'agité du bocage, le fou du Puy
C) l'autre timbré de Neuilly, ou le goulag à visage poupin
D) mon tailleur est riche, mais je barris à gauche
E) le vibrion de la fausse rupture, le ludion qui marche au radar
F) l'anguille du marais dans la sauce béarnaise
G) l'inconnu de Mailhac
H) la pastèque du Jura
I) la cocotte défraichie
J) le monophtalmique monomane
K) celui qui prend l'électeur pour un pigeon
L) la moustache rouge au front de taureau
Un qui est bien meilleur que moi dans ce domaine est Monsieur Resse, dont je recommande le blog : Resse.
L'événement de la semaine en Franchouillie soviétique est qu'il y aura 12 apôtres candidats au poste de gérant de cette taule nauséabonde qu'on appelle l'Etat français, dont la capitale n'est plus Vichy depuis longtemps, mais Par-ici-les-pépètes-Elysée-moi sur Seine.

Les Français auront donc à élire le meilleur président antilibéral, avec de plus cette année un grand choix de gauchistes, gracieusement parrainés par de généreux parrains locaux. De la même façon que, selon certains, “il est immoral de laisser les pigeons garder leur argent”, il serait dommage de proposer à l'électeur des candidats libéraux qui seraient fichus de lui rendre son pouvoir en diminuant l'emprise qu'ils ont sur eux.
Amusons-nous en attendant la mort (de nos libertés) avec ce petit jeu de massacre politique : vous devez associer chaque candidat à une description. Certaines sont faciles, d'autres moins.
Les candidats:
1) François Bayrou (UDF)
2) José Bové (Altermondialiste)
3) Marie-George Buffet (PCF)
4) Olivier Besancenot (LCR)
5) Arlette Laguiller (LO)
6) Jean-Marie Le Pen (FN)
7) Frédéric Nihous (CPNT)
8) Ségolène Royal (PS)
9) Nicolas Sarkozy (UMP)
10) Gérard Schivardi (PT)
11) Philippe de Villiers (MPF)
12) Dominique Voynet (Verts)
Les descriptions :
A) la poinçonneuse des Lilas, ou la pétroleuse en retraite
B) l'agité du bocage, le fou du Puy
C) l'autre timbré de Neuilly, ou le goulag à visage poupin
D) mon tailleur est riche, mais je barris à gauche
E) le vibrion de la fausse rupture, le ludion qui marche au radar
F) l'anguille du marais dans la sauce béarnaise
G) l'inconnu de Mailhac
H) la pastèque du Jura
I) la cocotte défraichie
J) le monophtalmique monomane
K) celui qui prend l'électeur pour un pigeon
L) la moustache rouge au front de taureau
Un qui est bien meilleur que moi dans ce domaine est Monsieur Resse, dont je recommande le blog : Resse.
22.3.07
21.3.07
Une nouvelle branche morte, la cinquième

Croyez-vous que ses opposants de droite vont crier à la démagogie ? Pas du tout, ils proposent la même chose. "Nous sommes pour la création de la cinquième branche pour pouvoir donner des garanties pour l'avenir", indiquait il y a quelque temps l'inénarrable Xavier Bertrand, ministre de
Comme c'est bizarre, les politicards vont tous dans la même direction... Ces vendeurs de sécurité à la sauvette veulent que l'Etat voleur et redistributeur continue à jouer à l'assureur (une de ses nombreuses incompétences notoires). Ce sont de bons vendeurs, hélas le produit est pourri. Le jardinier est nu, et ce n'est pas en tentant de greffer une branche morte sur un arbre mort qu'il fera encore illusion.
19.3.07
Boxer le sinistre...
Xavier Bertrand, Monsieur j'ai-réduit-le-Trou-en-serrant-les-fesses, boxé par un psychothérapeute qui a deux longueurs d'avance, c'est pas mal...

17.3.07
Antimanuel, mais pas antimédecine
Je suis en train de lire l'Antimanuel de médecine de Jean-Paul Escande (ceci après avoir entendu JP Escande sur Reichman TV). C'est évidemment le chapitre "Etatisme ou libéralisme" qui a retenu mon attention, avec cette réflexion lucide de l'illustre professeur :
Cependant, ses "textes choisis" sont en général originaux et bienvenus : ainsi, il laisse s'exprimer sur pas moins de 3 pages le "point de vue très partisan" de Claude Reichman, avec le texte suivant : "le triomphe de la liberté sur la dictature sociale".
Notre point de vue de libéraux est évidemment qu'il n'y a pas besoin d'un mécanisme spoliateur tel que la Sécurité sociale, et qu'il faut revenir à ce qui existait bien avant la collectivisation de la santé : les assurances, la mutualité, les solidarités privées (familiales, locales, professionnelles).
Escande, lui, ne prend pas parti, mais a le mérite de soulever les problèmes. Il propose également des solutions originales, voire iconoclastes, comme l'hospitalisation à l'heure, qui aurait le mérite de réduire les pertes de temps dans les hôpitaux et le gaspillage fabuleux qui en résulte - mais qui risque bien de monter contre elle le corps médical et les mandarins "dont le conservatisme a la solidité et la fertilité du béton". Tiens, ci-dessous un petit dessin représentant un mandarin dans l'exercice de ses fonctions...
Aucun débat sérieux sur l'origine des fonds alimentant la Sécurité sociale n'est jamais organisé. Pour le public, les prélèvements sont une fatalité. Personne, ou presque, ne se demande s'il pourrait utiliser autrement l'argent qu'on lui prélève. Chacun, en revanche, est convaincu qu'en cotisant, il ouvre pour lui un compte qui ne sera jamais débiteur. Personne, ou presque, ne se soucie de dépenser trop, même si la dépense des "autres" lui paraît souvent abusive et antisociale.Escande a un grand talent pour exposer les problèmes sous tous leurs angles. On peut seulement regretter qu'en "républicain oecuménique" il prenne l'avis de tout le monde, développe les arguments pour et contre (thèse, antithèse) mais ne prenne pas position lui-même, et se limite à une synthèse du genre : "voilà un grand défi pour notre époque".
Cependant, ses "textes choisis" sont en général originaux et bienvenus : ainsi, il laisse s'exprimer sur pas moins de 3 pages le "point de vue très partisan" de Claude Reichman, avec le texte suivant : "le triomphe de la liberté sur la dictature sociale".
Notre point de vue de libéraux est évidemment qu'il n'y a pas besoin d'un mécanisme spoliateur tel que la Sécurité sociale, et qu'il faut revenir à ce qui existait bien avant la collectivisation de la santé : les assurances, la mutualité, les solidarités privées (familiales, locales, professionnelles).
Escande, lui, ne prend pas parti, mais a le mérite de soulever les problèmes. Il propose également des solutions originales, voire iconoclastes, comme l'hospitalisation à l'heure, qui aurait le mérite de réduire les pertes de temps dans les hôpitaux et le gaspillage fabuleux qui en résulte - mais qui risque bien de monter contre elle le corps médical et les mandarins "dont le conservatisme a la solidité et la fertilité du béton". Tiens, ci-dessous un petit dessin représentant un mandarin dans l'exercice de ses fonctions...

15.3.07
Bravo et merci, monsieur André Garrec, maire de Noron-la-Poterie !
Même si vous n'avez pas la télé comme moi, vous avez forcément vu cette vidéo au cours de laquelle Rachid Nekkaz, candidat à la présidence de la République, achète le parrainage d'un maire.
Certes beaucoup trouvent à y redire : les démocrates-bêlants, qui s'offusquent qu'on puisse acheter un vote ; les juristes, tels Me eolas, qui parlent d'association de malfaiteurs et montrent qu'une telle action tombe sous le coup de la loi, comme contraire au droit positif en vigueur dans ce pays, qui n'est pas de toute façon à une aberration près.
Nous autres, libertariens, savons fort bien que la politique n'est qu'un marché comme un autre - même s'il est immoral par nature, puisqu'il s'agit uniquement pour les politiciens de gagner leur place dans la machine étatique pour exploiter leurs concitoyens, les voler et restreindre leur liberté. Pas besoin d'avoir lu cinquante ouvrages sur la "théorie des choix publics"...
Eh bien je pense qu'André Garrec devrait être célébré comme le héros (ou le héraut) de la liberté qu'il est. Car il montre ce qu'est vraiment la politique : un marché qui ne vise qu'à exploiter le citoyen. Les hypocrites bien-pensants semblent ignorer toutes les tractations, tous les échanges (monétaires ou non) qui ont continuellement lieu entre politicards dans la coulisse, bien loin des caméras. Au moins, on a eu droit à un moment de politique-vérité !
Dommage que Nekkaz n'ait pas compris ça et ne soit pas allé jusqu'au bout de la démonstration...
Certes beaucoup trouvent à y redire : les démocrates-bêlants, qui s'offusquent qu'on puisse acheter un vote ; les juristes, tels Me eolas, qui parlent d'association de malfaiteurs et montrent qu'une telle action tombe sous le coup de la loi, comme contraire au droit positif en vigueur dans ce pays, qui n'est pas de toute façon à une aberration près.
Nous autres, libertariens, savons fort bien que la politique n'est qu'un marché comme un autre - même s'il est immoral par nature, puisqu'il s'agit uniquement pour les politiciens de gagner leur place dans la machine étatique pour exploiter leurs concitoyens, les voler et restreindre leur liberté. Pas besoin d'avoir lu cinquante ouvrages sur la "théorie des choix publics"...
Eh bien je pense qu'André Garrec devrait être célébré comme le héros (ou le héraut) de la liberté qu'il est. Car il montre ce qu'est vraiment la politique : un marché qui ne vise qu'à exploiter le citoyen. Les hypocrites bien-pensants semblent ignorer toutes les tractations, tous les échanges (monétaires ou non) qui ont continuellement lieu entre politicards dans la coulisse, bien loin des caméras. Au moins, on a eu droit à un moment de politique-vérité !
Dommage que Nekkaz n'ait pas compris ça et ne soit pas allé jusqu'au bout de la démonstration...
Attention, ceci est un blog influent...
car classé 123ème sur 2022 sites par bonvote. Alternative Libérale n'est que 118ème, et liberaux.org 155ème... Ce qui fait que j'ai quand même des doutes sur la fiabilité d'un tel classement. Avec ma moyenne Xiti de 200 à 250 visiteurs uniques par jour (plus de 1000 dans les grandes occasions, assez rares), mon influence est relativement mineure - sans vouloir offenser mes très honorables et très appréciés lecteurs. Mais la qualité vaut mieux que la quantité, et petit à petit le libertarien fait son nid, etc.
14.3.07
"Voter le possible" : le chèque en blanc à Bayrou
Edouard Fillias :
On ne vote pas pour un candidat parce qu'il est "possible" qu'il fasse des réformes. On vote sur un programme ! Je me fiche totalement des personnes, tous les politiciens sont interchangeables ; je regarde les idées et les propositions. Et du côté de Bayrou, c'est le vide intégral.
Enfin, non, ce n'est pas le vide. Les interstices entre les trous du programme de Bayrou sont comblés par des mesures dont la plupart (pas toutes, certes) sont antilibérales et conservatrices : non à l'abolition de la carte scolaire, non au travail le dimanche, TVA sociale (pour taxer plus lourdement les produits d'importation, bonjour le protectionnisme !), CSG augmentée, taxe sur les énergies fossiles, taxe Tobin sur les produits financiers (si elle est mise en place à l'échelle internationale), lutte contre le travail clandestin, création de nouveaux théodules (Agence Régionale de Santé, Conseil Régional de Santé...), service civil universel obligatoire pour tous les jeunes, davantage de réglementation pour les marchés financiers, conserver de "grands acteurs publics" dans le domaine de l'énergie, etc.
Quant à la sinistre SS, machine à fabriquer de la dette tout en volant les Français, il est clair qu'il veut la garder telle quelle. Il fustige la dette, mais ne propose rien pour la réduire.
Avec ce ralliement d'Alternative Libérale, c'est le retour, même pas du libéralisme mou, mais des manoeuvres politicardes les plus sordides. Non seulement cela dévaluera durablement les idées libérales, qui gagneraient à être portées sans compromis par des "forts en gueule" qui diraient leurs quatre vérités aux étatistes et esclavagistes de tous les partis, mais AL ne gagnera rien à faire trempette dans le marigot centriste : les jeunes loups risquent de prendre de mauvais coups de la part des vieux crocodiles, qui ont les dents aussi longues que les leurs - et plus dures aussi !
François Bayrou est un candidat intéressant pour les libéraux, il est le candidat d'un possible... le possible des réformes que nous appelons de nos voeux (...) réforme sur le monopole de la SS...Franchement, Edouard, il ne faudrait pas prendre les libéraux pour des c...entristes !
On ne vote pas pour un candidat parce qu'il est "possible" qu'il fasse des réformes. On vote sur un programme ! Je me fiche totalement des personnes, tous les politiciens sont interchangeables ; je regarde les idées et les propositions. Et du côté de Bayrou, c'est le vide intégral.
Enfin, non, ce n'est pas le vide. Les interstices entre les trous du programme de Bayrou sont comblés par des mesures dont la plupart (pas toutes, certes) sont antilibérales et conservatrices : non à l'abolition de la carte scolaire, non au travail le dimanche, TVA sociale (pour taxer plus lourdement les produits d'importation, bonjour le protectionnisme !), CSG augmentée, taxe sur les énergies fossiles, taxe Tobin sur les produits financiers (si elle est mise en place à l'échelle internationale), lutte contre le travail clandestin, création de nouveaux théodules (Agence Régionale de Santé, Conseil Régional de Santé...), service civil universel obligatoire pour tous les jeunes, davantage de réglementation pour les marchés financiers, conserver de "grands acteurs publics" dans le domaine de l'énergie, etc.
Quant à la sinistre SS, machine à fabriquer de la dette tout en volant les Français, il est clair qu'il veut la garder telle quelle. Il fustige la dette, mais ne propose rien pour la réduire.
Avec ce ralliement d'Alternative Libérale, c'est le retour, même pas du libéralisme mou, mais des manoeuvres politicardes les plus sordides. Non seulement cela dévaluera durablement les idées libérales, qui gagneraient à être portées sans compromis par des "forts en gueule" qui diraient leurs quatre vérités aux étatistes et esclavagistes de tous les partis, mais AL ne gagnera rien à faire trempette dans le marigot centriste : les jeunes loups risquent de prendre de mauvais coups de la part des vieux crocodiles, qui ont les dents aussi longues que les leurs - et plus dures aussi !
13.3.07
12.3.07
Le syndic de faillite prend congé de ses administrés
Il aurait été étonnant que l'antilibéral en chef, dans son discours d'adieu, ne lance pas un coup de griffe aux partisans de la liberté :
"Immoral et dangereux", a-t-il dit ? J'aurais pensé que de tels termes s'appliquaient d'abord à la politique. Quoi qu'il en soit, le futur ex reprend la vieille antienne collectiviste selon quoi la liberté crée la pauvreté, alors que c'est bien la contrainte qui crée la pauvreté, et la liberté la richesse. Il suffit de regarder comment on vit dans les pays où sévit (ou a sévi) un étatisme sans frein.
Traduction en français du discours chirakien : il faut que le système étatique soviétoïde continue à exister, à prélever sa dîme, et à assister les gens, tout en les laissant le plus possible dans "la misère et le désespoir", qui sont des alibis rêvés pour nous, les étatistes. Ce n'est pas le libéralisme qui permet le développement, c'est l'Etat paternel, puisque c'est lui qui vous permet de vivre sous son ombre tutélaire, et que c'est à lui que vous devez tout.
Puisque je vous le dis, bande de caves. Payez, laissez-vous faire et laissez-nous faire !
De même, il serait immoral et dangereux de laisser, sous l'effet d'un libéralisme sans frein, se creuser le fossé entre une partie du monde de plus en plus riche et des milliards d'hommes, de femmes et d'enfants abandonnés à la misère et au désespoir. (JC, le 11 mars 2007, dans la petite lucarne)

Traduction en français du discours chirakien : il faut que le système étatique soviétoïde continue à exister, à prélever sa dîme, et à assister les gens, tout en les laissant le plus possible dans "la misère et le désespoir", qui sont des alibis rêvés pour nous, les étatistes. Ce n'est pas le libéralisme qui permet le développement, c'est l'Etat paternel, puisque c'est lui qui vous permet de vivre sous son ombre tutélaire, et que c'est à lui que vous devez tout.
Puisque je vous le dis, bande de caves. Payez, laissez-vous faire et laissez-nous faire !
11.3.07
Les Suisses échappent à l'esclavage social
De l'avantage de vivre dans un pays qui n'est pas encore complètement collectivisé...
La caisse unique rejetée par 71,2% des votants :le modèle l'épouvantail français...
La caisse unique rejetée par 71,2% des votants :
La Suisse ne passera pas au système de caisse maladie unique, ni aux primes fixées selon le revenu. L'initiative populaire soutenue par la gauche a été balayée par 71,2% des votants.Encore une défaite (indirecte) pour
10.3.07
Liberté, es-tu encore chérie ?
Très bon article "Liberté, es-tu encore chérie ?" de l'excellent David Victoroff dans le "Spectacle du Monde" de mars 2007. Il réfléchit sur le contraste entre le fait que le libéralisme est vilipendé en France, qu'aucun candidat à la présidentielle ne s'en réclame, et que pourtant jamais la France n'a été aussi ouverte sur le monde. "Libéral" reste pour le moment une insulte :
David Victoroff termine sur un constat désabusé :
L'analyse libertarienne est plutôt que l'Etat cherche à s'étendre toujours plus, et que naturellement il en vient à supprimer les solidarités naturelles pour les remplacer par l'assistanat et la solidarité forcée, ce qui lui fournit une raison d'être et un monopole des plus juteux.
Une autre réflexion que je me fais de plus en plus est l'importance du symbolique en politique, et là il me faudrait un psychothérapeute pour analyser ça à fond. On sait que tous les dispositifs étatiques, SMIC, ISF, etc., aboutissent au contraire de l'effet escompté, et pénalisent en réalité ceux auxquels ils étaient censés profiter. Ils n'ont d'autre importance que d'être des symboles aux yeux des naïfs, des simulacres de protection. Il est très difficile de lutter contre la charge symbolique de ces dispositifs et de démonter le matraquage mensonger si habile des politiciens, qui vous vendent de la (fausse) sécurité contre des impôts et des postes politiques à leur profit.
Comme le dit Dilbert : "les symboles deviennent très vite des diaboles, des obstacles mentaux". C'est à mon avis un problème de maturité. Vivement que les Français deviennent adultes !
Pour jeter l'anathème sur un homme politique ou un concept, il suffit de les qualifier de "libéraux", en prenant soin d'y adjoindre le préfixe "ultra".Aucun candidat ne propose de "libérer" le citoyen, tous proposent de le "protéger" : protectionnisme contre les méchants étrangers, protection sociale pour tous, etc. :
La Sécurité sociale (...) accentue l'emprise de la collectivité sur tous les risques de la vie. Pas plus que Tanguy n'envisage de quitter le domicile de ses parents, les Français ne veulent sortir de ce cocon collectif. Comment faire confiance à la responsabilité individuelle de chacun pour résoudre au mieux les problèmes économiques ? Cela n'a rien d'intuitif.Rappelons que 50% du budget de l'Etat est dépensé en subventions, l'argent public ayant toujours vocation à finir dans des poches privées. L'Etat vous prend et vous rend, en se servant au passage.
Pourtant la France vit une libéralisation honteuse : ses hommes politiques se sont abrités derrière l'Europe pour imposer les réformes qui ouvrent le pays à la concurrence internationale.Restent des universitaires comme Jacques Garello, Pascal Salin ou Jacques Marseille, quelques mouvements comme Alternative Libérale, ou quelques individus comme le Dr Claude Reichman, qui combat sans relâche contre le monopole de la Sécurité sociale. Les idées libérales sont aussi défendues par quelques chefs d'entreprise, mais les patrons ne sont guère portés sur la réflexion théorique et l'engagement politique. Surtout, les entreprises françaises ont trop goûté au poison des subventions, notamment pour compenser les surcoûts occasionnés par les trente-cinq heures. Elles ne sont pas disposées à prêcher pour un désengagement trop rapide de l'Etat.
David Victoroff termine sur un constat désabusé :
Plus que la liberté, les Français chérissent l'égalité et la sécurité. Ils appellent cela "être républicain".En revanche je ne suis pas d'accord avec son analyse de l'Etat-providence comme conséquence du libéralisme : la disparition des solidarités naturelles, sous l'effet de l'expansion de l'individualisme concurrentiel sur lequel le libéralisme se fonde, a conduit l'Etat à se substituer aux anciennes structures organiques (familiales, communautaires) dans les tâches d'assistance sociale (ce commentaire illustre bizarrement la photo d'une grève des transports).
L'analyse libertarienne est plutôt que l'Etat cherche à s'étendre toujours plus, et que naturellement il en vient à supprimer les solidarités naturelles pour les remplacer par l'assistanat et la solidarité forcée, ce qui lui fournit une raison d'être et un monopole des plus juteux.
Une autre réflexion que je me fais de plus en plus est l'importance du symbolique en politique, et là il me faudrait un psychothérapeute pour analyser ça à fond. On sait que tous les dispositifs étatiques, SMIC, ISF, etc., aboutissent au contraire de l'effet escompté, et pénalisent en réalité ceux auxquels ils étaient censés profiter. Ils n'ont d'autre importance que d'être des symboles aux yeux des naïfs, des simulacres de protection. Il est très difficile de lutter contre la charge symbolique de ces dispositifs et de démonter le matraquage mensonger si habile des politiciens, qui vous vendent de la (fausse) sécurité contre des impôts et des postes politiques à leur profit.
Comme le dit Dilbert : "les symboles deviennent très vite des diaboles, des obstacles mentaux". C'est à mon avis un problème de maturité. Vivement que les Français deviennent adultes !
9.3.07
Bayrou, la gauche à visage humain ?
Gauche antilibérale, bien sûr... Etre Français, c'est être antilibéral, n'est-ce pas ?
Entendu sur France Inter Maurice Leroy, ancien communiste, maintenant à l'UDF, répondant aux questions des auditeurs :
- Pouvez-vous nous indiquer de quelle façon vous avez lutté contre les mesures libérales de ce gouvernement ?
Je m'attendais à une réponse du genre : "vous plaisantez, monsieur ! Ce gouvernement n'a rien de libéral". Mais Maurice Leroy, qui n'a pas franchi la "mer Rouge" sans conserver de vieilles réminiscences, va dans le sens de l'auditeur :
- Tout à fait. Nous avons voté la censure contre le gouvernement de Dominique de Villepin, contre la réforme des retraites, contre le budget. Nous votons souvent avec les socialistes dans les Conseils régionaux.
Je pronostique le dégonflement prochain de la bulle Bayrou. Le séduisant discours "ni droite ni gauche" pourrait être valable s'il s'accompagnait d'un programme qui s'attaque enfin au mal français. Mais comme ce n'est pas le cas, on se rendra vite compte de l'inanité du "projet" bayroutiste. Je parie qu'on parlera beaucoup moins de monsieur ni-ni dans un mois.
Etymologie intéressante entendue également sur France Inter : "bayrou" en langue d'oc signifie "vairon" (confirmé par Wikipedia occitan : Francés Vairon). Certes, il vaut mieux être un politicien vairon qu'un politicien véreux. Hélas, l'hétérochromie (politique) a beau être une caractéristique originale et rare, elle n'augmente pas pour autant la clairvoyance du sujet...
Entendu sur France Inter Maurice Leroy, ancien communiste, maintenant à l'UDF, répondant aux questions des auditeurs :
- Pouvez-vous nous indiquer de quelle façon vous avez lutté contre les mesures libérales de ce gouvernement ?

- Tout à fait. Nous avons voté la censure contre le gouvernement de Dominique de Villepin, contre la réforme des retraites, contre le budget. Nous votons souvent avec les socialistes dans les Conseils régionaux.
Je pronostique le dégonflement prochain de la bulle Bayrou. Le séduisant discours "ni droite ni gauche" pourrait être valable s'il s'accompagnait d'un programme qui s'attaque enfin au mal français. Mais comme ce n'est pas le cas, on se rendra vite compte de l'inanité du "projet" bayroutiste. Je parie qu'on parlera beaucoup moins de monsieur ni-ni dans un mois.
Etymologie intéressante entendue également sur France Inter : "bayrou" en langue d'oc signifie "vairon" (confirmé par Wikipedia occitan : Francés Vairon). Certes, il vaut mieux être un politicien vairon qu'un politicien véreux. Hélas, l'hétérochromie (politique) a beau être une caractéristique originale et rare, elle n'augmente pas pour autant la clairvoyance du sujet...
8.3.07
7.3.07
Volem rien foutre al païs
C'est le genre de film grotesque qu'on ne peut trouver qu'en France : Volem rien foutre al païs. On comprend mieux quand on apprend qu'il a eu le soutien du Centre National de la Cinématographie, de la Région PACA, de la Région Languedoc-Roussillon, du Conseil Général du Gard, etc. On veut rien foutre, mais on ne refuse pas l'argent du contribuable. Comme il n'a aucune idée de la façon dont on le dépense, on va pas se priver de tourner des conneries et ensuite les lui refourguer au ciné du coin...
La bande annonce fait causer ce pauvre Pompidou, qui fait l'éloge du libéralisme et vilipendie l'assistanat : l'horreur absolue pour nos petits alters subventionnés, qui courent vite se réfugier dans leurs toilettes sèches pour combattre l'"hypercapitalisme" et le "salariat précaire"... Le pire est qu'ils présentent cette pochade comme un film "séditieux", alors que ça atteint les profondeurs de la ringardise franchouillarde !
Vous voulez rien foutre ? Parfait ! Qui vous oblige à travailler ? Personne ! C'est d'abord ça, le libéralisme : le respect de la liberté de chacun. Mais après ne venez pas vous plaindre que vous n'avez pas d'argent et demander qu'on vous assiste.
La bande annonce fait causer ce pauvre Pompidou, qui fait l'éloge du libéralisme et vilipendie l'assistanat : l'horreur absolue pour nos petits alters subventionnés, qui courent vite se réfugier dans leurs toilettes sèches pour combattre l'"hypercapitalisme" et le "salariat précaire"... Le pire est qu'ils présentent cette pochade comme un film "séditieux", alors que ça atteint les profondeurs de la ringardise franchouillarde !
Vous voulez rien foutre ? Parfait ! Qui vous oblige à travailler ? Personne ! C'est d'abord ça, le libéralisme : le respect de la liberté de chacun. Mais après ne venez pas vous plaindre que vous n'avez pas d'argent et demander qu'on vous assiste.
L'antilibéral Sarkozy tombe le masque
Dans le Point de cette semaine : Nicolas Sarkozy le "libéral" plaide pour un Etat protecteur :
L'Etat, la seule force opposable aux marchés ? Plutôt la seule force qui permette aux politiciens de conserver leurs privilèges et de continuer à asservir la population.
"Je n'accepte pas l'idée que l'Etat ne peut plus rien faire. Je n'accepte pas l'idée d'un Etat qui devrait s'excuser de vouloir agir."
L'Etat a un "devoir de protection".
"Je ne crois pas à la doctrine de l'Etat minimum. Je ne crois pas à la doctrine du laissez-faire. Je ne crois pas qu'en France l'Etat puisse être réduit à un rôle secondaire. Je ne crois pas que la nation puisse conserver son unité avec un Etat faible. Je ne crois pas que la République puisse continuer d'exister sans un Etat fort. "
"L'Etat (...) c'est la masse critique (...), la seule force opposable aux marchés (et) à toutes les fatalités."Comme l'explique Bertrand Lemennicier : "le but d'un homme d'Etat n'est pas de supprimer les sources de son pouvoir, mais bien au contraire de les augmenter et de les concentrer dans les mains de quelques-uns" (à commencer par les siennes). L'interventionnisme "volontariste" dont se réclament tous les politicards de droite et de gauche n'est que le faux-nez du favoritisme, de la subventionnite aiguë, du copinage népotique et de l'étatisme triomphant.
L'Etat, la seule force opposable aux marchés ? Plutôt la seule force qui permette aux politiciens de conserver leurs privilèges et de continuer à asservir la population.
6.3.07
4.3.07
Non à la justice de classes !
Dans nos sociétés social-démocrates, il y a au moins deux classes distinctes, pour simplifier : la classe productive, et la classe prédatrice, qui vit de la précédente. La seconde ne rend pas de services à la première, elle profite seulement de ses privilèges légaux (politiques, sociaux, syndicaux) pour l'exploiter. Elle vit des impôts et des cotisations sociales en prétendant rendre service au payeur aveugle qu'est le contribuable ou l'assujetti, qui s'organiserait autrement s'il avait le choix.
Qu'est-ce qu'une justice de classes ? Une justice qui, en privilégiant une partie de la société aux dépens d'une autre, contrevient à sa mission, qui est de rendre la justice de façon impartiale.
Cette justice est donc partie prenante de la lutte des classes, soit qu'elle applique sans discernement les lois liberticides inventées par les politiciens, soit qu'elle refuse d'appliquer les rares lois qui donnent davantage de libertés aux citoyens.
C'est le cas en matière de sécurité sociale : les tribunaux refusent d'appliquer la loi. Ils préfèrent obéir au pouvoir en place plutôt que de respecter le droit des gens. Au moins, on ne peut pas dire qu'ils ne sont pas reconnaissants envers la main qui les nourrit ! La dépendance de la justice est une des nombreuses preuves de l'absence d'état de droit dans ce pays.
Les indépendants qui quittent la SS sont donc voués au parcours du combattant : huissier, puis TASS, puis cour d'appel, puis cour de cassation, cette dernière pour les plus courageux (quelques-uns sont parvenus à ce stade). L'étape ultime, une fois tous les recours nationaux épuisés, sera la Cour de justice des Communautés européennes, ou à la rigueur la Cour européenne des droits de l'homme.
Cela permettra d'établir une jurisprudence dans laquelle tout le monde pourra s'engouffrer. Les magistrats s'en fichent : ils ne sont pas responsables quelles que soient leurs décisions. Les politiciens s'en fichent : ceux d'aujourd'hui ne seront plus là, et la classe politique aura gagné quelques années de tranquillité avant que le ciel lui tombe sur la tête. Comme pour la dette.
Les esclavagistes ne demandent qu'à vivre sur notre dos en profitant le plus longtemps possible de notre impuissance actuelle. Pour asseoir leur domination illégitime, ils n'ont d'autre arme que de reculer au maximum l'échéance, ce que la loi du plus fort leur permet pour le moment. Après nous, le déluge ! Le chien crevé au fil de l'eau que dénonçait déjà André Tardieu en 1921 sera passé bien tranquillement, après avoir quitté le marais du status quo. On peut dire qu'ils l'auront méritée, nos chers politiciens, leur entrée dans les poubelles de l'Histoire !
Qu'est-ce qu'une justice de classes ? Une justice qui, en privilégiant une partie de la société aux dépens d'une autre, contrevient à sa mission, qui est de rendre la justice de façon impartiale.
Cette justice est donc partie prenante de la lutte des classes, soit qu'elle applique sans discernement les lois liberticides inventées par les politiciens, soit qu'elle refuse d'appliquer les rares lois qui donnent davantage de libertés aux citoyens.

Les indépendants qui quittent la SS sont donc voués au parcours du combattant : huissier, puis TASS, puis cour d'appel, puis cour de cassation, cette dernière pour les plus courageux (quelques-uns sont parvenus à ce stade). L'étape ultime, une fois tous les recours nationaux épuisés, sera la Cour de justice des Communautés européennes, ou à la rigueur la Cour européenne des droits de l'homme.
Cela permettra d'établir une jurisprudence dans laquelle tout le monde pourra s'engouffrer. Les magistrats s'en fichent : ils ne sont pas responsables quelles que soient leurs décisions. Les politiciens s'en fichent : ceux d'aujourd'hui ne seront plus là, et la classe politique aura gagné quelques années de tranquillité avant que le ciel lui tombe sur la tête. Comme pour la dette.
Les esclavagistes ne demandent qu'à vivre sur notre dos en profitant le plus longtemps possible de notre impuissance actuelle. Pour asseoir leur domination illégitime, ils n'ont d'autre arme que de reculer au maximum l'échéance, ce que la loi du plus fort leur permet pour le moment. Après nous, le déluge ! Le chien crevé au fil de l'eau que dénonçait déjà André Tardieu en 1921 sera passé bien tranquillement, après avoir quitté le marais du status quo. On peut dire qu'ils l'auront méritée, nos chers politiciens, leur entrée dans les poubelles de l'Histoire !
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2.3.07
Sagesse grecque
Trouvé chez le psychothérapeute :
A Xavier Bertrand qui voulut lui promouvoir son Plan National Nutrition Santé, Diogène répondit vertement : "Ainsi, c'est toi l'homme au double menton, gras comme un cochon de lait, avide de pouvoir, qui veut enseigner aux autres la sagesse et la modération ? Casse-toi de là, gros nul !"
Guide du candidat
Je recommande le Guide du candidat élaboré par plusieurs groupes de libéraux. Hélas, il devrait s'appeler "guide idéal du candidat idéal, pour échapper à l'étatisme", car il préconise ce qu'aucun candidat ne propose dans son programme.
On y trouve entre autres cet intéressant tableau, qui dit la vérité sur les salaires, montrant notamment que le SMIC est déjà au-delà de 2000€, et qu'une fois toutes les charges prélevées, il est divisé par 2 !
On y trouve entre autres cet intéressant tableau, qui dit la vérité sur les salaires, montrant notamment que le SMIC est déjà au-delà de 2000€, et qu'une fois toutes les charges prélevées, il est divisé par 2 !

1.3.07
Paris, 2015. Crise du logement...
Paris, 2015. Il n'y a plus de logements libres. On a réinventé les appartements communautaires chers à l'Union soviétique, dans lesquels on logeait 2 ou 3 familles, voire plus. On achète et vend des "parts" d'appartement.
On ne fait plus des expulsions, mais des "impulsions", c'est à dire qu'on occupe de force (avec huissiers en renfort) des logements déjà occupés. On achète des caravanes en viager, même avec des occupants très jeunes...
Je trouve qu'une telle vidéo est à peine de la fiction. Merci l'Etat, qui instaure la pénurie par ses lois stupides !
On ne fait plus des expulsions, mais des "impulsions", c'est à dire qu'on occupe de force (avec huissiers en renfort) des logements déjà occupés. On achète des caravanes en viager, même avec des occupants très jeunes...
Je trouve qu'une telle vidéo est à peine de la fiction. Merci l'Etat, qui instaure la pénurie par ses lois stupides !
Les effets pervers de la contrainte : CMU, EducNat...
Vous avez sans doute lu cette histoire du dentiste d'Amiens qui aurait soutiré 2 millions d’euros à la Sécu en facturant notamment des prothèses dentaires qu’il n’aurait jamais posées - parlons au conditionnel, pour nous libéraux il y a quelque chose qui existe, qui s'appelle la présomption d'innocence, et quand des prédateurs de la Sécu accusent quelqu'un, on aurait de prime abord tendance à se méfier et à ne pas prendre leurs accusations de voleurs volés pour argent comptant.
Certes, même les assurances privées (les vraies, pas la Sécu, qui n'est pas une assurance, mais un mécanisme collectiviste redistributeur) peuvent être victimes de fraudes.
Cependant, dans le cas qui nous occupe, la fraude est beaucoup plus facile, et très certainement les rares abus détectés ne sont rien auprès de la partie immergée que l'on devine. L'existence de la CMU est une véritable invitation à frauder, tant du côté des patients, puisqu'ils n'ont rien à payer, que du côté de certains médecins peu scrupuleux. Le fait que le patient n'ait rien à payer et ne voie donc pas la facture, réglée par le payeur aveugle qu'est la Caisse, permet au médecin de facturer à peu près n'importe quoi sans contrôle. Si la facture était présentée d'abord au patient, ce qui devrait se produire dans un monde normal (c'est-à-dire pas en France), la fraude ne passerait pas.
Un autre domaine sinistré à côté de l'assurance "sociale" est celui de l'éducation. Dans aucun autre on ne constate aussi clairement les effets pervers de la contrainte. Vous avez des élèves scolarisés contre leur gré (obligation d'éducation), des professeurs non reconnus et qui ne gagnent rien à bien faire leur métier (grille rigide des salaires), et des parents d'élèves qui n'ont pas le choix de leur école (carte scolaire) et n'ont même pas la ressource de se tourner vers le privé pour échapper aux contraintes du public : contrairement à ce que certains croient, le "privé sous contrat" est très peu différent du public, les professeurs restant rémunérés par l'Etat et les programmes étant ceux du ministère. Le résultat est bien connu : une école de mauvaise qualité, où règne la violence, des élèves nuls, des étudiants envoyés dans des voies de garage, car l'enseignement est d'abord destiné à fournir du travail aux professeurs, et non pas à former des étudiants.
Comme pour la santé, il n'y a absolument aucune raison que l'Etat prenne en charge l'enseignement, ni à ce que les élèves soient forcés d'aller à l'école jusqu'à 16 ans, ni à ce que les parents n'aient pas le choix de leur école. Tout cela s'inscrit dans un mécanisme fondamentalement pervers : l'Etat a besoin de justifier son existence et d'occuper ses troupes ; il investit donc des domaines entiers de la vie sociale, sans souci d'efficacité ni de résultat, sans aucune légitimité autre que celle du soi-disant "intérêt général" et de la loi du plus fort, tout cela aux dépens de la société civile. Pour remédier à son inefficacité, il entasse les réglementations les unes sur les autres, dans un cercle vicieux qui n'aboutit qu'à accroître son périmètre d'action et à soviétiser la société. De ce point de vue, on a atteint en France des sommets (ou des gouffres).
Le premier pas dans la bonne direction serait de cantonner l'état à ses fonctions régaliennes. Aucun candidat ne propose ça. Ils sont tellement habitués à prendre les électeurs pour des crétins-cochons de payants... Et, en politiciens avides de garder leurs privilèges, ils sont tellement incapables de voir plus loin que leur propre intérêt...
Certes, même les assurances privées (les vraies, pas la Sécu, qui n'est pas une assurance, mais un mécanisme collectiviste redistributeur) peuvent être victimes de fraudes.
Cependant, dans le cas qui nous occupe, la fraude est beaucoup plus facile, et très certainement les rares abus détectés ne sont rien auprès de la partie immergée que l'on devine. L'existence de la CMU est une véritable invitation à frauder, tant du côté des patients, puisqu'ils n'ont rien à payer, que du côté de certains médecins peu scrupuleux. Le fait que le patient n'ait rien à payer et ne voie donc pas la facture, réglée par le payeur aveugle qu'est la Caisse, permet au médecin de facturer à peu près n'importe quoi sans contrôle. Si la facture était présentée d'abord au patient, ce qui devrait se produire dans un monde normal (c'est-à-dire pas en France), la fraude ne passerait pas.
Un autre domaine sinistré à côté de l'assurance "sociale" est celui de l'éducation. Dans aucun autre on ne constate aussi clairement les effets pervers de la contrainte. Vous avez des élèves scolarisés contre leur gré (obligation d'éducation), des professeurs non reconnus et qui ne gagnent rien à bien faire leur métier (grille rigide des salaires), et des parents d'élèves qui n'ont pas le choix de leur école (carte scolaire) et n'ont même pas la ressource de se tourner vers le privé pour échapper aux contraintes du public : contrairement à ce que certains croient, le "privé sous contrat" est très peu différent du public, les professeurs restant rémunérés par l'Etat et les programmes étant ceux du ministère. Le résultat est bien connu : une école de mauvaise qualité, où règne la violence, des élèves nuls, des étudiants envoyés dans des voies de garage, car l'enseignement est d'abord destiné à fournir du travail aux professeurs, et non pas à former des étudiants.
Comme pour la santé, il n'y a absolument aucune raison que l'Etat prenne en charge l'enseignement, ni à ce que les élèves soient forcés d'aller à l'école jusqu'à 16 ans, ni à ce que les parents n'aient pas le choix de leur école. Tout cela s'inscrit dans un mécanisme fondamentalement pervers : l'Etat a besoin de justifier son existence et d'occuper ses troupes ; il investit donc des domaines entiers de la vie sociale, sans souci d'efficacité ni de résultat, sans aucune légitimité autre que celle du soi-disant "intérêt général" et de la loi du plus fort, tout cela aux dépens de la société civile. Pour remédier à son inefficacité, il entasse les réglementations les unes sur les autres, dans un cercle vicieux qui n'aboutit qu'à accroître son périmètre d'action et à soviétiser la société. De ce point de vue, on a atteint en France des sommets (ou des gouffres).
Le premier pas dans la bonne direction serait de cantonner l'état à ses fonctions régaliennes. Aucun candidat ne propose ça. Ils sont tellement habitués à prendre les électeurs pour des crétins-cochons de payants... Et, en politiciens avides de garder leurs privilèges, ils sont tellement incapables de voir plus loin que leur propre intérêt...
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